Ca(na)rgo : le roadtrip à vélo cargo

Introduction

Du 27 juillet au 7 août, je suis partie en roadtrip à vélo cargo avec Benjamin. Ce voyage a remué beaucoup de choses en moi, alors au départ, j’ai eu du mal à le raconter. Aujourd’hui, après quelques mois, j’ai pris du recul et j’ai envie de te raconter cette aventure.

Le topo : on part de Lyon (la maison) et on fait une boucle de 864 kilomètres et 13 127 mètres de dénivelé positif en 10 jours pour aller voir le plateau de l’Aubrac, lieu magique que je voulais faire découvrir à Ben.

Pour moi, c’était un petit défi, aussi bien physiquement que psychologiquement.

1. La préparation du voyage

L’itinéraire

Ce voyage s’est planifié assez naturellement. On savait tous les deux que l’on voulait partir en France. Hors de question pour nous de prendre l’avion.

J’ai parlé à Ben de l’Aubrac, que j’avais eu la chance de découvrir l’année d’avant, le temps d’une journée. Je lui racontais les grandes étendues sauvages. Je lui racontais les vaches magnifiques. Je lui racontais ce sentiment de liberté qui a envahi mon coeur quand j’ai crapahuté là-bas. Je lui racontais à quel point je m’étais sentie vivante. Voilà un an que je racontais l’Aubrac avec des étoiles plein les yeux à qui voulait bien m’entendre.

Alors on a décidé d’y aller ensemble.

Plutôt que de tracer une ligne droite jusqu’à l’Aubrac (ce qui aurait été un bourbier sans nom), on a agrémenté notre voyage de plusieurs Parcs Naturels Régionaux. Au programme : l’Ardèche, le Nord des Cévennes, l’Aubrac, le Cantal, l’Auvergne, le Livradois-Forez et les Monts du Lyonnais.

Quand on aime le dénivelé, on ne compte pas !

Le matos

De son côté, Ben m’avait beaucoup parlé de ses voyages à vélo cargo. Je venais d’acheter le mien et je rêvais de partir avec. C’était acté, on partirait tous les deux avec nos Omnium.

Niveau matos, je suis restée assez raisonnable. Je connaissais mon niveau et je savais très bien que je ne pouvais pas me permettre d’embarquer trop de superflu avec moi. Surtout avec un vélo qui pèse déjà 19 kilos à vide…

J’ai organisé mon vélo en 4 parties :

  • un sac cabas Action (Ben a eu très honte de ce sac mais il était super pratique) avec tous mes vêtements
    • deux tenues de vélo
    • une tenue “civile”
    • un pyjama
    • 2 jours de sous-vêtements
    • un sweat
    • une doudoune
    • un k-way
  • une sacoche avec tout le nécessaire de cuisine
    • réchaud
    • popotte
    • coffee dripper + filtres à café
    • couverts
    • tasse
    • poches à eau supplémentaires
  • une sacoche avec mon matériel pour dormir + une tente
    • duvet
    • drap de sac
    • matelas
    • oreiller gonflable
  • une sacoche “divertissements”
    • un livre
    • appareil photo
    • un carnet et des stylos
    • appareil polaroïd
    • batterie externe
    • chargeurs (téléphone, GPS, appareil photo, montre)

A y regarder de plus près, il n’y a que la sacoche “divertissements” qui n’était pas indispensable (mais c’était aussi loin d’être la plus lourde).

La logistique

Niveau logistique, c’était plutôt facile pour moi. Benjamin ayant beaucoup de temps libre avant le voyage, il s’est occupé de tout.

Il a créé l’itinéraire sur Komoot, il a trouvé et réservé les campings, il a préparé le roadbook (points de ravitaillement, points d’eau et points d’intérêt).

Je n’ai rien eu de plus à faire que de donner mon avis.

En temps normal, j’aurais aimé participer à l’organisation des vacances car c’est une partie vraiment excitante. Mais à ce moment-là, je n’avais pas l’énergie pour le faire, alors ça m’a bien arrangée que Ben ait l’envie et le temps de s’en occuper.

2. Le voyage au jour le jour

Samedi 27 juillet, 9 heures. Les vélos sont chargés. Il est l’heure de partir.

Les deux premiers jours ont été les plus difficiles du voyage. Je le savais et je les appréhendais un peu car je ne me pensais pas capable d’une telle intensité avec un vélo aussi lourd.

Le premier jour, on a fait 116 kilomètres et 1540 mètres de dénivelé positif (concentrés sur 40 kilomètres à la fin de la journée).

Le deuxième jour : 127 kilomètres et 1400 mètres de dénivelé positif.

A la fin de ces deux premières journées, j’étais démoralisée. J’en avais marre. J’ai douté de mes capacités. “Si je me sens aussi mal au deuxième jour, je ne sais pas si je vais pouvoir en faire huit de plus.”

Mais le troisième jour, ça s’est calmé un peu. Ce jour-là, on avait seulement 80 kilomètres à parcourir (pour 1400 mètres de dénivelé positif, tout de même), alors psychologiquement, ça passait mieux. On a beaucoup souffert de la chaleur, mais l’Ardèche est magnifique, on en prend plein les yeux. C’est là que les paysages magiques qu’on attendait ont commencé à arriver.

Cette journée, on prend un peu plus notre temps. On s’arrête aux fontaines pour se rafraîchir. On déjeune en terrasse. On papote avec un couple de randonneurs au bord d’une route.

Et on termine la journée dans un petit camping tout mignon où on a le luxe de dîner sur une table avec des chaises (on sous-estime beaucoup le confort d’une chaise). Vu qu’on a pris un peu d’altitude, on passe la nuit au frais et on dort enfin correctement !

Le quatrième jour, au petit-déjeuner, je n’avais pas trop le moral. Les kilomètres, le dénivelé et la chaleur ont eu raison de moi. On devait grimper encore plus de mille mètres ce jour-là et c’était la dernière chose dont j’avais envie.

“Et si on faisait une étape un peu plus courte aujourd’hui ?”

On a décidé de couper la majeure partie du dénivelé pour arriver à 550m de D+. C’était déjà plus tolérable pour moi. La perspective d’arriver tôt au camping m’enchantait.

On s’est tapé une nationale infâme, j’ai eu envie de pleurer car j’avais le vent dans la figure et j’avais la sensation de ne pas avancer. Mais qu’importe : au moins, ça ne grimpait pas.

Comme prévu, nous sommes arrivés tôt au camping. Epuisée, je suis restée à la tente pendant que Ben est parti faire quelques courses pour le dîner.

Une bonne nuit de sommeil et nous voilà au jour tant attendu : la traversée du plateau de l’Aubrac !

Ce jour-là, j’étais pleine d’énergie. J’étais tellement excitée à l’idée de revoir ces paysages dont j’étais tombée amoureuse un an auparavant.

J’appréhendais un peu aussi : est-ce que je n’ai pas trop romantisé cet endroit ? est-ce que je ne vais pas être déçue ? est-ce que ça sera toujours pareil ?

On a commencé par grimper 800 mètres sur 15 kilomètres. Pour mieux faire passer la pilule, j’en ai profité pour téléphoner à mes parents. C’est ma technique pour faire passer le temps plus vite pendant les ascensions (ça et les podcasts) !

Et soudain : le plateau. Il est là, devant moi. Toujours aussi beau. Toujours aussi impressionnant. J’ai envie de pleurer. J’y suis enfin. Je l’ai fait. J’y suis arrivée.

Benjamin n’en revenait pas. Là, il a compris.

Ce jour-là, on a avancé au ralenti volontairement. On voulait faire durer le plaisir le plus longtemps possible.

Ben a écrit “je suis très heureux, et j’ai déjà envie de revenir, de découvrir chaque recoin et chaque chemin de ce plateau”. Je suis heureuse que cet endroit lui fasse le même effet qu’à moi. Je me dis que j’ai bien choisi mon partenaire d’aventure.

On s’est arrêté à Nasbinals pour le déjeuner. On s’en est mis plein la panse. Du fromage, des petits gâteaux, des olives aux poivrons (ma grande découverte du voyage) et un petit café. Le tout assis à l’ombre au bord d’une rivière, c’était royal !

A ce moment-là, j’ai été heureuse et calme comme je ne l’avais pas été depuis longtemps. J’étais au bon endroit, avec la bonne personne et c’était tout ce qui comptait.

Mais il a bien fallu redescendre du plateau pour arriver à Chaudes-Aigues où nous avions prévu de passer la sixième journée de notre aventure. Notre seule journée de repos.

N’ayant pas pu réserver un emplacement au camping, on a opté pour le camping chez l’habitant. Puisque nous sommes arrivés un peu tôt chez notre hôte (en haut d’une côté infâme), elle nous a expliqué que l’on pouvait s’installer dans le jardin et qu’elle avait laissé la maison ouverte pour que l’on puisse entrer prendre une douche en son absence.

Très vite, on a senti une ambiance étrange dans ce village. Mais au début, nous pensions que c’était la fatigue qui parlait. Alors après avoir planté la tente, on a décidé d’aller prendre un Coca en terrasse et de faire quelques courses pour le dîner. Mais là encore, tout était bizarre : on avait la sensation de sentir les regards peser sur nous, on sentait bien qu’on était des touristes et que les locaux n’étaient pas hyper chaleureux avec les touristes.

Cette désagréable sensation de ne pas être à notre place ne nous a pas quittés pendant tout le temps qu’on était là-bas. On était tellement mal à l’aise que l’on est sorti le moins possible du petit jardin où nous dormions.

Ces 24 heures ont été terriblement longues, ponctuées de moments déconcertants, mais nous en avons quand même profité pour nous reposer, faire une lessive et manger un aligot. On ne perd pas le Nord !

Au matin du septième jour, on était tellement heureux de quitter Chaudes-Aigues que l’on est parti aux aurores. Le soleil était encore en train de se lever.

Pour sortir de ce trou (littéralement), il nous a fallu grimper tout de suite, mais ça nous a valu une vue imprenable sur un lever de soleil brumeux plein de douceur.

Une fois passée cette bosse, place au Cantal. Je ne m’attendais pas à passer là (c’est dire à quel point j’avais étudié la trace avant de partir), mais c’était la belle découverte du voyage. Déjà, les gens ont arrêté d’être déroutants, ça joue beaucoup. Mais aussi : les routes étaient désertes et les paysages transcendants. Ça grimpe, ça descend, ça regrimpe, ça redescend. Ça n’arrête pas. Mais c’est beau, c’est exceptionnellement beau. On en a pris plein les yeux.

Un peu après 13 heures, nous arrivions au col de Prat de Bouc. C’était notre dernière ascension du jour. Nous n’avions toujours pas déjeuné. Il ne restait qu’une descente avant le camping, alors même si nous avions faim, nous avons décidé d’attendre l’arrivée pour manger.

Comme prévu, nous sommes tombés sur un tout petit village coupé de tout et absolument charmant. Là-bas, pas de réseau, mais qu’importe : nous étions ensemble et nous avions largement de quoi nous occuper pour la soirée.

Après avoir planté la tente au camping municipal, déjeuné et pris une douche, nous avons décidé d’aller au centre du village pour boire un Coca (encore) et acheter un peu de nourriture pour le soir.

Quelle ne fut pas notre surprise quand la gérante du PMU nous a expliqué que la seule supérette du village avait fermé des années auparavant. Le prochain village était loin, trop loin pour y aller à vélo. Je commençais à me dire que j’allais aller quémander un paquet de pâtes aux habitants du village. Mais finalement, on en a profité pour vider tous nos restes. Ça a donné un repas un peu farfelu, mais on a mangé à notre faim, c’est le principal.

Le lendemain matin, au réveil, il faisait 10 degrés. La montagne, ça ne rigole pas, même en plein mois d’août. Les stocks de nourriture étant faibles, alors on a avalé un café en vitesse avant de descendre au prochain village où nous avons fait quelques courses et pris le petit-déjeuner au soleil. Après le froid du matin, la chaleur du soleil m’a fait du bien.

Mais assez rigolé : on avait quand même un col à grimper, le col d’Entremont. Un col infâme. C’est une grande ligne droite, avec plein de voitures, sans bande cyclable. On ne s’est pas senti en sécurité.

Pendant la descente, on a fini par quitter cette route de l’enfer pour rejoindre une petite chapelle d’où l’on a pu avoir une vue de zinzin sur le Puy Mary.

Je me souviens que ça n’était pas une super journée pour moi. Juste après le passage à la chapelle, on s’est fait courser par un chien de ferme qui n’a pas voulu nous lâcher la grappe. Et globalement, l’Auvergne c’est beau mais les automobilistes sont hyper dangereux. On a passé notre temps à se faire frôler et avoir peur.

Tendus, on ne s’adressait même plus la parole tous les deux. Tout ce qu’on voulait, c’était avancer et arriver au camping pour relâcher la pression. Alors j’ai trouvé un petit raccourci qui nous économisait 60 mètres de dénivelé positif.

Arrivés à Murol, je me suis arrêtée dans un supermarché pour acheter le dîner et le petit-déjeuner pendant que Ben gardait les vélos dehors. Et puis, on a terminé par une bonne grimpette pour arriver à Saint-Nectaire où nous attendait notre camping chez l’habitant tout confort. On avait bien mérité une bonne nuit de sommeil.

Au matin du huitième jour, ça commençait à sentir la fin. A ce moment-là, la trace repartait clairement vers l’Est. Vers la maison.

Ce jour-là, on prenait la direction du Livradois-Forez (aka mon endroit préféré pour rouler). J’étais vraiment contente de retrouver les grandes forêts typiques de ce PNR.

On a profité d’avoir une petite journée pour s’arrêter prendre un café à Issoire avant d’entamer une grosse montée sur 20 kilomètres.

A Condat-lès-Montboissier, on s’est arrêté au pied d’une église pour déjeuner. Le spot était parfait ! Vue 4 étoiles, calme 4 étoiles, moment 4 étoiles. Là, un couple de randonneurs intrigué par nos vélos est venu nous poser des questions. C’est marrant, toutes les questions auxquelles on a eu droit pendant le voyage !

On a terminé la journée en arrivant à Ambert assez tôt pour avoir le temps d’aller se balader dans la ville où l’on a croisé plein de vaches (mignonnes mais à l’allure triste).

Comme une gosse, j’ai admiré pendant de longues minutes les vieux trains de la gare d’Ambert. Je suis fascinée par les trains. Heureusement, Ben est quelqu’un de patient.

Pour l’avant-dernier jour du voyage, direction Saint-Just-Saint-Rambert. Ça fait bizarre de se dire que l’on va dormir si près de chez nous.

On a commencé la journée par un loooong col. Le col des Pradeaux. Je me souviens que j’étais épuisée. A ce moment-là, je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer chez moi. J’étais démoralisée par cette ascension interminable.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.

On a décidé ensemble de pique-niquer à Estivareilles, mais une fois arrivés dans le village, on n’a trouvé nulle part où se poser. “Tant pis, on continue un peu sur la voie verte, on va bien finir par trouver un spot sympa.”

De voie verte, elle n’en avait que le nom.

Tout ce qu’on a trouvé, c’est de la caillasse.

Démoralisés, on a abandonné la voie verte pour retourner sur la départementale et rejoindre Saint-Bonnet-le-Château. Là, on a peiné à trouver une boisson fraîche car le lundi, tout est fermé dans la France rurale.

Démoralisés encore par ce village fantôme, on s’est rendu chez nos hôtes Warmshowers en espérant passer une meilleure soirée que la journée qui venait de s’écouler.

Bingo ! On a été reçus par Jean-Marc et Odile qui nous ont accueillis comme des princes. Un bon repas avec des légumes frais, une vraie douche et un lit. Il n’y avait rien qui pouvait nous faire plus plaisir.

Jean-Marc fait partie d’un club de VTT et il a plein de trucs à raconter.

On a beaucoup parlé tous les quatre, mais comme tous les soirs, la fatigue nous a vite rattrapés, alors on s’est couché tôt. On voulait être en forme pour notre dernière journée d’aventure.

Et le voilà.

Le dixième jour.

En me réveillant, j’étais heureuse de me dire que le soir-même, j’allais retrouver ma maison (mon lit ! ma douche ! ma cuisine !).

En préparant notre itinéraire, Ben avait pris soin de choisir des routes que nous ne connaissions pas encore pour cette dernière journée, histoire de garder le dépaysement des vacances jusqu’au bout.

On a mangé nos dernières Komooteries qui ont mis Ben en rogne. Moi ça m’a fait rire, un peu (mais uniquement parce que c’était la fin).

“Komoot nous roule encore dans la farine en oubliant de signaler quelques raidars frôlant les 20% où je pousse le vélo en jurant comme un charretier”, écrit Ben dans son récit de voyage.

On a pique-niqué à l’ombre d’une chapelle d’où je pouvais apercevoir les grandes tours de Lyon. J’étais joyeuse et impatiente.

Mais la fin a été longue. La route n’a cessé de monter. Et arrivés à Tassin, on a retrouvé la circulation et les klaxons qui ne nous avaient pas manqué pendant ces dix jours.

On se dit au revoir un peu rapidement sur le bord de la route. J’en ai marre. Je veux rentrer chez moi. Je n’arrive pas encore à réaliser ce qu’il vient de se passer.

Je pose mon vélo à la cave, je prends une bonne douche, j’achète un repas réconfortant et je passe ma soirée dans le canapé.

Les vacances sont terminées.

3. Et après, on en pense quoi, de ce voyage ?

En rentrant de notre aventure, j’ai eu du mal à être contente de ce qu’on venait de vivre. J’ai un peu honte de l’écrire, car c’était une chance immense de pouvoir faire un tel périple (et surtout de pouvoir le partager avec la personne que j’aime).

Mais oui, dans le voyage à vélo, il y a aussi des moments difficiles, des moments où on va mal.

Cet aspect négatif, on n’en parle pas assez. Alors aujourd’hui, j’aimerais te le dire : c’est pas grave, si tu ne prends pas du plaisir à chaque étape.

Pour ma part :

  • j’ai mal vécu le fait d’être loin de chez moi à partir du quatrième jour
  • j’ai eu du mal à être avec quelqu’un 24 heures sur 24 (même si le quelqu’un c’est Ben)
  • j’ai souffert de tout ce dénivelé positif

Pourtant, je ne changerais rien à ce voyage (si ce n’est mon plateau) car il nous a permis de voir des paysages fantastiques et de nous créer des souvenirs pour toute la vie.

Grâce à une communication sans faille, on a su s’adapter l’un à l’autre, se laisser de l’espace quand c’était nécessaire, se laisser râler aussi quand il le fallait. On a su s’écouter. Personnellement, ça m’a aidée à garder le moral jusqu’au bout, à gérer les imprévus et à mieux m’écouter (j’ai tendance à ne pas faire assez de pauses par peur de perdre du temps et Ben a dédramatisé la pause).

Une fois rentrée, il m’a fallu quelques semaines pour digérer toute cette négativité qui a pris trop de place dans ma tête, avant d’arriver à voir le positif. C’est triste, mais c’est comme ça.

Aujourd’hui, je ne garde que des bons souvenirs de ce voyage. J’ai écrit cet article grâce à ma galerie photos que j’ai parcourue pleine de nostalgie.

Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

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